• Voilà une chanteuse hystérique à la voix nasiarde au possible mais dont je suis tout de même grande fan, sans doute pas pour ses talents de chanteuses (c'est simple: elle n'en a aucun) mais plutôt pour son style de tapée du cerveau. Si vous voulez avoir mal à la tête, vous pouvez écouter une de ses "chansons" (avec le temps on s'y fait... avec le temps seulement...). Bref encore une chanteuse pour masos. Mais bon, le truc, vous l'avez devinez, c'est qu'elle est japonais alors forcément = atomes crochus. Mais bon, la pauvre petite Kana (et oui, c'est son nom, rien à voire avec le cana) et tout de même pas très connu des siens puisque je n'ai trouvé aucun japonais qui la connaissait (pourtant avec une tronche pareil...).


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  • Vous voilà plongée dans ma lubie pour le cinéma Japonais.

    Le cinéma est apparu au Japon comme dans la plupart des pays dans les dernières années du XIXeme siècle. Pourtant, nous ne conservons que très peu de films de cet époque et des décénies qui suivèrent: le tremblement de terre de 1923, les bombardements pendant la 2de guerre mondiale, la censure et la crémation des films interdits par les autorités alliées occupant le Japon après la guerre... tant de facteurs qui entraineront la destruction ou disparution de 90 % de tous les films Japonais produits avant 1945.

    Aujourd'hui le patrimoine cinématographique du Japon s'est reconstruit et le pays produit près de 200 films par ans. Entre Kurosawa et Fukasaku, le cinéma a évolué mais gardent toujours un côté unique, fascinant, japonais.

    Je suppose que l'histoire du cinéma japonais barberait tout le monde (même moi, pour dire) et c'est pourquoi je vais passer en mode "je-fais-de-la-pub-pour-mes-films-préférés". C'est d'ailleurs difficile étant donné que si je me laissais faire, il y en aurait pour 50 pages ( et encore ça barberait tout le monde). Donc voilà ma petite séléction de films Japonais:

    Tout d'abord, voici un de mes films préférés et je voudrais d'ailleurs remercier les génialissimes vendeurs de la petite boutique du cinéma à Besac' qui me l'ont fait découvrir. Hélas ce DVD n'est disponible qu'en zone 1  en version japonais sous-titré anglais. Mais cette petite merveille mérite un peu d'effort en linguistique. Tout d'abord, le scénario est magnifique (il a d'ailleurs inspiré très largement Tarantino pour KILL BILL). Les combats sont gores à souhait, c'est la boucherie land. Bon, j'avoue que la musique fait un peu Louis de Funès si on exclue la chanson "THE FLOWER OF CARNAGE", splendide et reprise par Tarantino dans KILL BILL.
    L'histoire est simple et comme les 99% des films d'arts martiaux sino-japonais parle de vengeance. Yuki est une enfant née pour assouvir la vengeance de sa mère dont le mari et le fils furent brutalement tuer par quatre bougres. Après avoir été entraîné par un grand maître, Yuki part venger (est ce bien le mot juste? Je dirais plutôt massacrer pour assouvir la vengeange) de sa famille.

     


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  • Batoru Rowaiaru (Battle Royal) est réalisé en 2000 par Kinji Fukasaku, cinéaste (évidemment) Japonais, réalisateur du film culte "Le Lézard Noir" et de la série "Combat sans code d'honneur" (Jingi naki tatakai).
    Le synopsis de Battle Royal est tout simplement excellent: le gouvernement japonais, devant une montée de la violence juvénile, regroupe les adolescent d'une classe et leur ordonne de s'entretuer. Fukasaku ne manquera pas à la fidèle tradition de l'hémoglobine-à-gogo dont on raffole dans le cinéma sino-japonais. Autant dire: le gore, j'adore.
    Le casting du film est également excellent: tout d'abord Beat Takeshi dans le rôle du professeur Kitano (touche ironique: l'acteur s'appelle en réalité Takeshi Kitano... rhinhin) sans oublié Chiaki Kuriyama qui malgré son rôle mineur a été repéré par Quentin Tarentino pour son le personnage de Gogo Yubari sans oublié Masanobu Ando, Tatsuya Fujiwara, Aki Maeda, tous de grands futurs grands acteurs.
    Touche original du film que je ne pourrais pas omettre: la musique. En effet Battle Royal n'a pas un B.O. qui lui est propre car Fukasaku a choisi comme bande original pour son film un étalage de musique classique ce qui donne un effet prodigieux (comme le Dies irae du Requiem de Verdi en ouverture).
    Interdit au moins de 15 ans au Japon, le film fit un triomphe au festival International du film à Tokyo où il fut présenté hors compétition. Les critiques sur le films furent cependant très contrastées.
    Je m'excuse de ne pas parler du manga BR mais je ne les ai pas lu et ça me dérange de parler à tort sur une chose que je ne connais pas. Je vais trouver le temps de les lire et je leur consacrerais un article, promis!!

    Si la version originale de Battle Royal est un chef d'oeuvre, j'aimerais poussé un coup de gueule sur la version longue; Tout d'abord, je trouves les scènes rajoutées insignifiantes et souvent en totale incohérence avec le reste du film (comme par exemple la scène où la mère de Mitsuko prostitue sa fille où les incalculables clichés gnangnan du match de basket, sans oublié, le best of du nul, le "Requiem" à la fin, cerise sur le gâteau car on se demande vraiment ce qu'il viens foutre ici). Ces bouts de pellicules inutiles donnent un tout autre ton au film et le banalise bêtement. J'aimerais également faire noter un très mauvais effet d'inversement de clip au chapitrage 9 et 12 du DVD qui frôle le grotesque. En conclusion pour ne pas m'éterniser: un ajout de scène nul-à-chier sur un chef d'oeuvre = une version longue décevante... Cependant, si les fans de cette Vs veulent défendre leur opinion je serais ravi de les entendre car peut être m'aideront ils à lui trouver des aspects positifs.

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  • Parmis tous les films du cinéma sino-japonais, La Légende du Grand Judo est de loin celui qui m'a le plus émue. Tout premier film d'Akira Kurosawa dont la réputation de génie cinéaste ne fait plus aucun doute, La Légende du Grand Judo est à la fois "une fable sur les origines du judo et une fable spirituelle". Absolument rien à voir avec les films-boucheries dont j'ai parlé précédemment. Chez Kurosawa, la violence est davantage suggérée et n'est jamais brutale. La légende du Grand Judo est poétique, métaphorique: le voyage de deux socques abandonnées au grée des saison illustre l'aprentissage de Sugata, jeune judoka ou encore l'herbe haute du combat final, battue par un vent féroce ondoie comme les vagues d'une mer agitée et suggère un violent combat...

    Je suis désolée de parler avec tant d'enthousiasme d'un film dont vous ne devez pas comprendre le traître mot mais je HAIS raconter les synopsis et je HAIS aussi en recopier un lachement. Je vous indique donc un lien 
    si vous voulez en savoir un peu plus sur ce chef d'oeuvre. En tout cas, amoureux du cinéma, ce film est un incontournable que se doit de regarder tout bon cinéphile.


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  • Voici un très beau film de Kinji Mizoguchi, inspiré de deux récits d'Akinari Ueda. Ce film et sans nul doute un des plus réussis du réalisateur qui nous plonge dans une atmosphère incroyable. L'histoire retrace l'aventure de deux hommes simples,  un paysan et un potier, dans un Japon en proie à la guerre civile. Ambitieux, tout deux décident de quitter leur village natal pour faire des affaires dans le ville voisine. Alors que le paysan devient samouraï, le potier cherche à vivre de son art. Il rencontre alors la splendide Wasaka.

    Contrairement à l'occident, la frontière entre le vie et la mort n'est pas étanche. C'est pourquoi ce film un peu un récit  "fantôme" où les morts se mêlent aux vivants. On retrouvera d'ailleurs cette connotation dans de nombreux films.

    Le film est absolument fabuleux mais aussi plus difficile à "comprendre" que le cinéma de Fukasaku, Kitano et autres cinéastes plus récents. L'action est très lente mais les plans et les mouvements de caméra prodigieux.


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